"C’est simple, je voudrais retrouver les valeurs que l’on avait à Lambersart. Il y avait un bien-être que l’on a perdu avec l’insécurité. Bien sûr, les policiers municipaux ont un coût, comme les aménagements de quartiers, mais il y en a d’autres qui sont superflus. Des dizaines de milliers d'euros pour les vœux, franchement, notre argent ne devrait pas avoir cette vocation-là…

Prenez la place du village en Flandres. Comment fait-on pour ne pas attirer davantage les commerçants comme Paul qui s’associe à d’autres enseignes (Nicolas…) et rachète les commerces qui cernent les placettes ? Ce serait du service en plus, de l’emploi en plus, du confort en plus, de la vie en plus !

Il faut repenser tout ça. S’appuyer sur des axes forts : le bien grandir, le bien vieillir… Qu’il y ait plus de crèches, que l’on accompagne les parents dans leurs démarches, que l’on simplifie la vie des gens et que l’on s’assure que ce qui est annoncé, comme le relooking à venir de l’école Pasteur qui est reporté année après année, soit bien fait. Que l’on crée davantage d’espaces de jeux, aussi, que l’on crée des MJC.

Pour les aînés, la bonne idée, c’était le Proxibus. Allons plus loin, avec des échanges intergénérationnels jusque dans les maisons de retraites, créons un collectif d’ados qui feraient les petites courses de ceux qui ne peuvent plus sortir…

Lambersart est hyper bien situé, géographiquement. Il y a quelque chose à jouer. On évoque le septième quartier, on parle de développement durable. Très bien. Mais il faut amener les investisseurs sur place, les entreprises, faciliter l’embauche des Lambersartois. Nous sommes proches de Lille, de la campagne, des voies rapides, nous avons les transports en commun… On pourrait faire venir des gens de partout. Mais il faut être attirant. La communication doit être basée là-dessus. Pas sur le énième coup de pioche du maire le week-end… » "